Le Pléistocène est une époque qui s’étend de –2 millions d’années à -10000 ans environ.
Cette période est caractérisée par des épisodes climatiques froids, dits glaciaires, et des périodes de réchauffement, dites interglaciaires. En Amérique du nord (comme en Eurasie), les périodes glaciaires sont marquées par l’expansion d’une calotte de glace depuis le pôle nord, qui pouvait descendre sur une très grande partie de l’Europe et de l’Amérique. La dernière de ces périodes glaciaires s’est terminée il y a environ 10000 ans.
Les supports francophones concernant l’étude de l’ADN environnemental ne sont pas courants, aussi je profite de ma lecture récente du livre « Environmental DNA » chez Oxford pour produire ce billet d’illustration sur le sujet de l’ADN environnemental comme moyen de surveillance et d’étude des écosystèmes. Le livre présente une introduction pointue et actuelle sur le sujet, mais il s’adresse spécifiquement à des chercheurs du domaine.
Publié en 2018, ce livre bien que de référence reste malheureusement particulièrement onéreux pour son épaisseur. A consulter en BU ou à trouver d’occasion le cas échéant.
Bien entendu l’étude de l’ADN environnemental n’est pas une chose fondamentalement nouvelle, mais son développement a été relativement lent, avec une véritable émergence comme champ disciplinaire constitué aux alentours de 2010. Les premiers travaux dans le domaine ont émergés dans les années 80, et les technologies facilitant grandement cette approche de l’étude des écosystèmes sont arrivées sur le marché en 2005. En dehors du coût prohibitif de ces technologies lors de leur mise sur le marché, la lente émergence du domaine peut être rapportée à divers facteurs, depuis le challenge technique représenté par l’extraction de molécules d’ADN présentes dans un échantillon environnemental (comme du sédiment ou l’eau d’un étang), à la dimension transdisciplinaire de l’approche, alliant notamment écologie et génétique.